mardi 2 avril 2013

Forum social mondial 2013

 Le blog reprend du service... =)


Le 25/03/2013 ; Départ des jeunes Européens des Bouches du Rhône pour le grand forum mondial social de Tunis !

Un voyage des plus enrichissants autant sur le plan de la transmission des idées entre individus du monde entier qu'à celui de la découverte de la société tunisienne et de sa culture

Durant le forum, Sarah, Stéven et moi-même ( Anthony =) ), avons bien sûr mis en avant à travers chaque conférence la nécessité pour les européens d'arriver à un système fédéraliste. Bien que cette idée soit globalement bien acceptée par les participants, la demande d'une Europe plus sociale a été la principale requête des intervenants à travers des aides aux plus démunis, la réduction des inégalités en passant par la restauration d'un véritable modèle social grâce à un Etat providence fort permettant le financement des retraites, de l'éducation, de la santé et des autres services publics.

Autre point à mettre en avant sur lequel nous tenons particulièrement à souligner l’importance est l'accueil chaleureux et la générosité des tunisiens. C'est en voyageant dans un tel pays que l'on peut véritablement évaluer le niveau d'individualisme présent dans notre société française. Riches ou pauvres, tous n'ont pas hésité un seul moment à nous aider dans n'importe quelle situation.

D'où le contraste avec les images et préjugés qui proviennent des médias et des individus. La Tunisie est, au contraire, un pays accueillant dont nous devrons aussi tirer de bonne leçon. N'hésitez donc pas à aller dans ce pays dans lequel le tourisme est économiquement important.


En espérant et en attendant que la transition démocratique de la Tunisie aille jusqu'au bout, les jeunes européens vous souhaitent une agréable journée.


Européennement vôtre.


Les jeunes européens des Boûches-du-Rhône








vendredi 15 mai 2009

Subir ou choisir l’Europe ? Le Parlement européen expliqué aux citoyens

Dans le cadre de son cycle “7 jours pour l’Europe” du 9 mai au 16 mai, le Comité Européen International Salonais en partenariat avec la ville de Salon-de-Provence vous propose de participer à une conférence intitulée :

Subir ou choisir l’Europe ? Le Parlement européen expliqué aux citoyens

Avec notamment :

Isabelle Coustet, Chef du Bureau d’Information du Parlement Européen à Marseille
Blandine Pellistrandi, Chef de la Représentation de la Commission Européenne à Marseille
Christian Philip, Vice-Président du Mouvement Européen France
Romaric Roussel, Président Jeunes Européens BDR

Cette manifestation ses déroulera le samedi 16 mai de 14h00 à 17h30
à l’Espace Charles Trenet
Boulevard Aristide Briand
Salon-de-Provence

Fête de l'Europe - 9 mai à Aix

Sous le soleil aixois, les Jeunes Européens Bouches du Rhône ont retrouvé leurs homologues allemands de Friebourg pour tenir, ensemble avec le Mouvement européen Provence, un stand d'information sur l'Europe.
Nouveau Parlement!
Nouvelle Commission!
Traité de Lisbonne!
L'occasion de sensibiliser sur les enjeux de 2009, année à bien des égards charnière pour le devenir de la construction européenne!

samedi 24 mai 2008

Intervention au Lycée Sacré Coeur de Marseille sur Les Institutions européennes

Aurélien Portuese est intervenu pour parler des Institutions Européennes au Lycée Sacrée Coeur à Marseille, dans le cadre de nos actions dans les établissements scolaires, pour expliquer l'Europe aux jeunes.

Une intervention appréciée par les élèves et les enseignants.

samedi 12 avril 2008

Petite explication sur le taux d'intérêt

Pour éclairer nos lecteurs sur le problème du taux d'intérêt, voici une petite explication sur le rapport entre taux d'intérêt, niveau des prix et valeur de la monnaie. Elle peut être utile pour comprendre le débat autour de la BCE.

Les Banques Centrales sont en charge de la création monétaire, c'est elles qui décident de la masse monétaire mise en circulation.
Le rôle des Banques Centrales est de contrôler le taux directeur, c'est à dire le coût du crédit appliqué aux banques commerciales pour se refinancer auprès de la Banque Centrale.
Ce taux directeur se répercute sur le taux d'intérêt que les banques commerciales appliquent aux agents économiques emprunteurs (entreprises et consommateurs individuels).
De manière générale, quand les taux d'intérêts augmentent, la demande d'emprunts est moins importante. Une baisse de la demande d'argent implique que la Banque Centrale doit injecter moins de monnaie dans l'économie. Et comme tout ce qui est rare est cher, la valeur de la monnaie augmente. Monnaie forte = taux d'intérêts élevés.
Inversement, lorsque les taux d'intérêt baissent, les emprunteurs demandent plus d'argent. Donc la Banque Centrale doit injecter plus de monnaie dans l'économie. La monnaie est moins chère, mais comme l'argent disponible est plus important, pour que cette masse monétaire s'écoule les prix augmentent. C'est l'inflation.
Mais on voit bien que l'inflation n'est pas une donnée en soit, elle est toujours à mettre en rapport avec l'argent disponible. Le problème du pouvoir d'achat dépend plus du rapport entre l'inflation et l'argent à disposition des gens (salaires, qui sont une part de la valeur ajoutée créée par les entreprises, emprunts) que de l'inflation elle-même.
En fait, le choix entre un taux d'intérêt élevé et un taux d'intérêt faible dépend de la vision qu'on a du financement de l'économie.
Un taux d'intérêt élevé, comme en Europe, favorise les détenteurs de capitaux, et donc attire ces détenteurs qui recherchent la meilleure rémunération possible. Un taux d'intérêt élevé correspond en gros à une vision libérale de l'économie, qui considère que ce sont les détenteurs de capitaux financiers (les rentiers) qui majoritairement investissent pour favoriser l'activité économique.
Un taux d'intérêt plus bas favorise les emprunts, et une entreprise qui emprunte crée aussi de l'investissement pour l'avenir, et contribue à augmenter l'activité économique. Mais les Etats aussi peuvent emprunter aux banques centrales, un taux d'intérêt plus bas favorise aussi les investissements publics. Ceci correspond plutôt à une vision keynésienne de l'économie (théorie dite de l'Etat Providence).

Bien évidemment, les choses sont plus complexes dans la réalité et le taux d'intérêt n'est pas la seule variable à prendre en compte, mais tout dépend de ce qu'on estime le plus important pour favoriser l'investissement et l'activité économique : est-ce que ce sont les détenteurs de capitaux où les acteurs de l'économie "réelle" qui favorisent le plus l'investissement et la création d'activité économique ?

Sachant cela, c'est à vous de vous faire votre propre opinion.

Synthèse de l'Eurocafé : Euro fort / pouvoir d'achat faible ? 27/03

Au terme de près de deux heures de débats intenses et de qualité, il est ressortit quelques éléments de réponse sur le thème de l'Euro-Café. Les grandes lignes ainsi rapportées constituent la synthèse de ce qui s'est dit entre les personnes ayant participé au débat.


Euro et Dollar


Tout d'abord, la vigueur de l'Euro fût un élément largement partagé. Cette vigueur semble évidente au regard de la faiblesse actuelle du dollar. Au 27 mars 2008, 1€ valait 1, 57 $. Cette parité est d'autant plus frappante que la parité originelle de l'Euro avec le Dollar était de 1€ pour 0,80 $. Cet état de fait a deux conséquences principales: l'allègement de la facture énergétique, et la baisse des exportations hors zone Euro, qui pousse certaines entreprises à vouloir délocaliser en zone dollar.

En ce qui concerne l'énergie et notamment le pétrole, celle-ci est achetée principalement dans le Moyen-Orient en dollars (les « pétro-dollars »). Ainsi, une dépréciation de 30% du dollar vis-à-vis de l'Euro signifie corrélativement une réduction de 30% de la facture énergétique de l'Eurozone par rapport à la facture énergétique payée par les Etats-Unis, ce qui est donc un avantage comparatif. Ceci démontre la relative protection que produit aujourd'hui l'Euro face à la « flambée » du cours du pétrole, se maintenant à plus de 100 $ le baril de Brent. Ainsi, malgré l'augmentation exponentielle du prix du pétrole, énergie fondamentale à l'économie européenne, l'Euro nous permet de contenir la hausse des prix de l'énergie.


L'appréciation actuelle de l'Euro pèse en même temps sur les exportations hors de la zone Euro (40% des exportations), surtout vers les pays qui payent en Dollars, ou dont la monnaie est indexée sur le Dollar (comme le Yuan, la monnaie chinoise). A titre d'exemple, 24% des exportations de l'Union Européenne sont destinées aux Etats-Unis. Selon Eurostat, en Janvier 2008, la zone Euro a enregistré un déficit de son commerce extérieur (importations supérieures aux exportations) de 10,7 milliards d'euros, déficit supérieur à Janvier 2007 où il était de 7,3 milliards d'Euros. Cette menace sur les exporations inquiète certains grands industriels, qui parlent de plus en plus de délocaliser une partie de leur appareil productif en zone dollar (Airbus Industries, Dassault Aviation et Renault notamment). L'exemple le plus pertinent et de nombreuses fois cité par la presse, est Airbus. Cette entreprise de l'aéronautique (où toutes les transactions se font en dollars), vitrine de la coopération européenne, concurrent mondial de son homologue américain Boeing, cette entreprise envisage une délocalisation partielle de ses activités de construction en zone dollar et d'importantes suppressions d'emplois. Ces deux phénomènes révèlent la rude concurrence qu'Airbus se doit de subir de son challenger américain du fait du différentiel de la parité Euro-Dollar qui est de près 30% en deux ans. Ainsi, les prix que proposent Airbus sont 30% supérieurs non pas par manque de compétitivité de l'entreprise, mais par la vigueur d'une monnaie et la faiblesse d'une autre: «le seul moyen de préparer l'entreprise à un dollar que plus personne ne maîtrise, c'est de s'installer malheureusement en zone dollar"affirme Louis Gallois, PDG de Airbus. L'évolution monétaire pénalise une industrie pourtant compétitive. Chaque variation de 10 cents de l'Euro contre le dollar à la hausse coûte 1 milliard d'euros au groupe européen.


Euro et Inflation


La vigueur de l'Euro est aussi la résultante de la politique de la Banque Centrale Européenne (BCE) qui est concentrée sur la lutte contre l'inflation. En effet, l'impossibilité de recourir de la part des dirigeants politiques aux dévaluations monétaires rend crédible une politique de lutte contre l'inflation. Or, la faible inflation que connait habituellement l'Euro (environ 2% par an) fait la force de l'Euro sur la scène monétaire internationale, et lui permet de concurrencer le Dollar. Cependant, selon Eurostat, en Février 2008 l'inflation de la zone Euro a atteint les 3,3%, ce qui est supérieur à l'objectif théorique de la BCE (2%). La plupart des participants au débat ont considéré que cette hausse de l'inflation n'était que ponctuelle et qu'elle ne remettait pas en cause la politique et le statut actuel de la BCE (lutte contre l'inflation et indépendance par rapport au pouvoir politique). L'indépendance totale de la BCE est alors fondamentale et nécessaire: l'indépendance du pouvoir monétaire par rapport au pouvoir politique permet à ce dernier de ne pas pouvoir actionner le levier monétaire par la dévaluation, et ainsi rentrer dans le cercle vicieux dévaluation-inflation. Remettre en cause le statut et la politique de la BCE reviendrait à faire de cette institution un bouc-émissaire. Cependant, quelques uns ont souligné que, dans le cas d'une situation économique comme celle que l'on connait actuellement, baisser le taux de l'Euro pourrait peut-être s'avérer une bonne chose.


Quoi qu'il en soit, cette impossibilité de dévaluation, conformément à la politique de lutte contre l'inflation, oblige alors les économies européennes à se réformer. En effet, les dévaluations compétitives pratiquées auparavant soit après l'accession au pouvoir d'un gouvernement soit en cas de crise, ne sont plus possibles avec le statut de la BCE . Les économies se doivent de se réformer, c'est-à-dire gagner en compétitivité. Au cercle vicieux dévaluation-inflation, l'Union Européenne a fait le choix du cercle indépendance-prix stables considéré comme vertueux.


Inflation et Prix de consommation


Par ailleurs, bien que l'inflation réelle reste faible, parmi les plus faibles que l'Europe ait eu à connaître depuis des décennies, l'inflation vécue, elle, augmente dans la plupart des pays. L'introduction de l'Euro est, pour de nombreux ménages, corrélative à l'augmentation drastique des prix à la consommation. La question est alors de savoir ce qu'on entend par « prix à la consommation ». Ceux-ci sont constitués à la fois des prix et loyers immobiliers, des prix de l'alimentation, des prix de la santé, ainsi que les prix de l'énergie. Alors, en effet, l'inflation peut être vécue avec plus d'impact chez les ménages que ce que les économistes peuvent chiffrer. Cette dichotomie est le fruit de la différence entre l'inflation importante qui touche des produits de consommation courante tel que l'alimentation, et l'inflation très faible voire la baisse de prix touchant des produits tels que l'informatique ou encore l'electroménager. L'inflation vécue touche plus douloureusement les foyers modestes que les foyers de classe aisée du fait de l'impondérable que constitue par exemple l'alimentation dans les achats réguliers. En effet, les classes à revenus modestes sont plus touchés par cette inflation par l'importante part constituée par l'alimentation notamment dans les budgets des personnes modestes. Ainsi, les disparités sociales s'amplifient entre personnes de classes différentes à cause de cette inflation vécue.


Alors, l'inflation touchant les classes modestes affecte leur pouvoir d'achat. En effet, l'inflation touchent plus durement les locataires que les propriétaires, or les locataires sont souvent les classes modestes. L'inflation touche plus durement l'alimentation et l'énergie, or ces postes de dépenses sont en beaucoup plus grande proportion dans les budgets de classes modestes. Ainsi, le pouvoir d'achat des classes modestes s'affaiblit, tandis que celui des classes aisées reste stable. Les inégalités sociales s'accroîssent avec l'inflation. Dans ce sens, une lutte contre l'inflation visant principalement les postes de dépenses impondérables (loyers, alimentation, énergie...) apparaît souhaitable. Les prix élévés dans la distribution (notamment l'alimentation) posent la question de la faible concurrence dans le secteur de la grande distribution au détriment des consommateurs, et particulièrement des plus modestes.


Inflation et inégalités sociales


Alors, la lutte contre l'inflation favorise le pouvoir d'achat mais inégalement et insuffisamment. Inégalement car, comme cela a été démontré, les plus touchés sont plus pauvres. Insuffisamment car une politique monétaire de lutte contre l'inflation ne peut à elle seule faire augmenter le pouvoir d'achat des citoyens. Par ailleurs le pouvoir d'achat ne dépend pas du niveau des prix seulement, il est la résultante du rapport niveau des prix / niveau des salaires. Or, dans la zone euro, nulle part les salaires ne sont indexés sur les prix et ils progressent moins vite que l'inflation. A côté d'une lutte contre l'inflation, une politique en faveur de l'emploi et des salaires pourrait dès lors s'avérer utile. Mais élargir les missions de la BCE n'était pas le souhait de la majorité des participants. La concurrence détiendrait autant de potentiel anti-inflationniste qu'une politique monétaire visant cet objectif. Le maintien de la politique monétaire de la BCE visant la stabilité des prix, et le renforcement, en France, d'un environnement concurrenciel dans le domaine de la grande distribution serait souhaitable, afin de renforcer le pouvoir d'achat des Francais, en comparaison d' autres citoyens européens comme les Allemands. Cependant, une baisse des taux d'intérêts, bien qu'elle favorise l'inflation, abaisserait le coût de l'Euro et pourrait ainsi aider l'investissement.


Politique monétaire et Politique industrielle


Au-delà du débat sur la politique monétaire de l'Union Européenne et le pouvoir d'achat, des réflexions ont porté sur la question de la politique industrielle de la France. La vigueur de l'Euro, préjudiciable pour les exportations, n'affecte que très peu la puissance industrielle de l'Allemagne, premier exportateur mondial (bien que certains signes d'inquiétude commencent à poindre chez nos voisins face au taux de change euro/dollar actuel) qui enregistre d'importants excédents commerciaux tandis que l'ensemble de l'Union Européenne accuse des déficits commerciaux avec l'extérieur. Avec une politique monétaire commune, comment une économie peut-elle voir son industrie florissante, et une autre en difficulté ? La réforme de la politique industrielle de la France se trouve posée.



mercredi 2 avril 2008

Samedi 5 Avril - Eurocafé sur Marseille : "Elargissement de l'Europe : Avantage ou Handicap?"

Après l'entrée des PECO en 2004,2007, les candidatures telles que celle de la Turquie (l'une des plus contreversées), il est intéressant de se pencher sur la question de l'élargissement.
L'europe à 27 suppose une réforme de ses institutions sur le plan décisionnel. Il s'agit aussi d'entrevoir l'idée d'une Europe politique ou bien encore du rôle de l'Europe sur la scène internationale. Comment l'europe peut-elle parler d'une seule et même voix?

Parallèlement à cet aspect politique, il s'agit aussi d'envisager le problème d'un point de vue économique. Comment penser le budget à 27? la répartition des aides? L'Espagne et la France (la PAC) sont les pays les plus concernés étant donné qu'ils sont ceux qui reçoivent le plus d'aides...
Ajoutons à cela le projet pour la mediterranée : l'Europe ouvre ses portes à ses pays voisins notamment ceux du sud de la mediterranée. Elle envisage des partenariats, des aides.
Mais face à tous ces projets et ces difficultés qui font surface, l'élargissement de l'Europe, à la fois du point de vue géographique, politique, économique renvoie nécesairrement à la question de l'integration...
Ne vaudrait-il pas mieux pour l'Europe privilégier l'intégration pour ne pas subir d'effets pervers liés à son élargissement?

Cet Euro café aura lieu le Samedi 5 Avril à 17 heures,
au Baloo Bar, 26 cours Estienne d'Orves 13001 Marseille.

lundi 31 mars 2008

Action pour la liberté d'expression en Biélorussie

Voici deux photos de la première action des nouveaux Jeunes européens des Bouches-du -Rhône, dans le cadre de la sensibilisation pour la liberté d'expression en Biélorussie, considérée comme la dernière dictature en Europe.
L'action consistait à bailloner une statue. Ici une statue du Palais de Justice d'Aix en Provence.

Pour info, voir l'article "Pour la démocratie en Biélorussie" publié sur le site du magazine eurocitoyen le Taurillon.















dimanche 30 mars 2008

Le LipDub des Jeunes Européens France

Voici une vidéo qui célèbre la vitalité de la jeunesse en Europe.
Le concept est simple : un unique plan-séquence au camescope, avec plein de gens qui font du play back sur une chanson.
C'est ce qu'on appelle un LipDub, ce qui veut dire en gros "doubler sur les lèvres".